Charles Nodier et « l'école de Stendhal »
DOI:
https://doi.org/10.5007/fragmentos.v31i0.8399Resumo
Le débat autour de la littérature nouvelle est, comme on sait, fortement politisé sous la Restauration. Entre romantiques libéraux et ultra les rapports sont tendus, voire conflictuels ; on ne se mélange pas, du moins pas avant que « l’unité » (cette fragile ellipse) ne se réalise autour de ces deux principaux « foyers » : le Cénacle hugolien et le groupe du Globe. À l’Arsenal, cet autre foyer de l’avant-garde littéraire, les grandes figures du romantisme libéral sont absentes : Stendhal et Mérimée préfèrent se retrouver autour d’un classique éclairé, Delécluze. D’une manière générale, on doit convenir que toute la lumière n’a pas été faite sur les liens qui unissent, et les points qui désunissent, les deux ailes – concurrentes – du romantisme (l’histoire littéraire a eu tendance à se focaliser à l’excès sur le groupe ultra des « poètes »). D’où l’idée de consacrer, ici, une étude en forme de bilan exhaustif sur les relations entre les chefs des deux « écoles » antagonistes de l’année 1824, de comprendre par delà les préjugés (les petites phrases assassines bien connues), les raisons profondes de l’incompatibilité entre ces deux admirateurs inconditionnels de Shakespeare ...Downloads
Publicado
2008-12-03
Edição
Seção
Artigos
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